Dessiner un autre monde
Jean-Luc Verna et Tristram Lansdowne
Mercredi 9 juillet 2025
20h
Jean-Luc Verna et Tristram Lansdowne
Mercredi 9 juillet 2025
20h
Deux artistes singuliers qui abordent le dessin comme un espace vivant. Jean-Luc Verna, dont les œuvres s'inspirent du corps, de la musique et de la mythologie. Tristram Lansdowne, qui interroge les architectures du réel et les territoires de l’utopie.
* Les échanges auront lieu en français (Verna) et en anglais (Lansdowne).
Places limitées – priorité aux membres
RSVP : jdemers@maclau.ca
Devenir membre : maclau.ca/membres
*L’activité aura lieu dans les environs de Val-Morin (le lieu exact sera partagé après réservation.)
Artiste pluridisciplinaire ; dessinateur, auteur, danseur, chorégraphe, metteur en scène, comédien, Jean-Luc Verna place le corps au centre de son travail, dans toutes ses dimensions et humeurs ; tour à tour glorieux, misérable, jouissant, souffrant, vivant. Il utilise le dessin comme il utilise son corps et sa peau, comme un espace à travestir autant qu’à embellir, à transformer autant qu’à célébrer.
Son univers, entre culture savante et culture populaire, est jalonné de références artistiques, mythologiques, cinématographiques et musicales et peuplé de fantômes, de présences, d’amis tels Bruno Pelassy, Brice Dellsperger ou Gisèle Vienne...
La pratique de Tristram Lansdowne interroge la manière dont l’espace de représentation agit comme un espace psychologique, tout en explorant les liens entre les traditions du dessin, de la peinture et les enjeux contemporains. Son approche, résolument utopique et propositionnelle, se construit comme une critique des modèles dominants de construction du monde. À travers son travail, Lansdowne soulève des questions fondamentales : comment nous projetons-nous dans un espace illusoire, et comment ce processus d’incarnation révèle-t-il des mécanismes de désir et de contrôle ? En examinant la relation du spectateur à l’espace intérieur de l’image, l’artiste étend ces réflexions au-delà du cadre pictural pour interroger l’influence de l’espace artistique sur notre perception du réel. Afin d’explorer ces dynamiques, Lansdowne déploie une pratique hybride, mêlant aquarelle minutieuse – dont il pousse les limites techniques – à des projets sculpturaux, des installations et des gravures. Cette polyphonie formelle lui permet d’articuler une réflexion à la fois poétique et politique sur les espaces que nous habitons et imaginons.